Covid-19 : présence de symptômes, contact avec une personne positive… Quels sont mes droits et obligations ?
1/ Qui sont les “personnels vulnérables” ?
Le décret n°2020-1365 du 10 novembre 2020 pris pour l’application de l’article 20 de la loi de finances rectificative n°2020-473 du 25 avril 2020 pour 2020 a été publié, mettant à jour les critères de vulnérabilité face à l’épidémie de COVID-19. Le ministère de la Fonction Publique a publié le 10 novembre une circulaire relative à l’identification et aux modalités de prise en charge des agents publics civils reconnus personnes vulnérables :
Tout nous conduit à l’exigence de plus d’éducation pour tous les jeunes dans un contexte où les inégalités continuent à se creuser et où les réformes menées par le ministre les aggravent. Les moyens consacrés à l’éducation ne sont pas à la hauteur des exigences, la situation sanitaire en est un révélateur flagrant. Afin de baisser les effectifs par classe à court et moyen terme et de prendre en compte l’état de fatigue des personnels, épuisés par des années de dégradation des conditions de travail, il faut en urgence engager les recrutements nécessaires, notamment en recourant aux listes complémentaires. Si nos organisations partagent la préoccupation du maintien de l’ouverture des lieux scolaires, elles alertent cependant sur la nécessité d’anticiper l’ensemble des scenarii en fonction de l’évolution de la situation sanitaire. La mise en œuvre d’une protection renforcée des personnels et des élèves doit être planifiée dès à présent.
Sur le site de la fédération SUD éducation
préavis de grève du 16 novembre 2020 au 16 janvier 2021
préavis de grève du 16 janvier au 16 mars 2021
Préavis de grève
Le préavis « généraliste » évolue en fonction de l’actualité. Il permet de couvrir l’ensemble des
personnels travaillant dans les écoles, services et établissements scolaires (enseignant-es,
enseignant-e s du premier degré, enseignant-e s de l’AEFE, enseignant-es-chercheurs-chercheuses
et chercheurs-chercheuses, IATOSS, ITA et personnels éducatifs, titulaires ou précaires, de droit
public ou de droit privé, employé-es par le ministère de l’Éducation nationale, le Ministère de
l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, ou le Ministère de la Transformation et
de la Fonction publiques ; une négociation préalable a eu lieu pour les personnels exerçant des
fonctions d’enseignement dans une école maternelle ou élémentaire publique ayant charge de
classe).
SUD éducation dépose des préavis de grève couvrant l’ensemble des personnels tout au long de
l’année. Vous trouverez ci-dessous le préavis de grève pour la période en cours.
Ce communiqué a été publié le 05/01/2021
À la demande du ministre de l’Éducation nationale, de la jeunesse et des sports, le Conseil supérieur des programmes (CSP) a publié récemment la « Note d’analyse et de propositions sur le programme d’enseignement de l’école maternelle ». L’enseignement en école maternelle s’y trouvait réduit à la préparation des élèves aux évaluations de CP, avec notamment la mise en place d’évaluations dès la Petite Section.
Les vives critiques suscitées par cette note ont contraint la présidente du CSP à indiquer dans la presse que cette note n’a pour l’heure pas ouvert la voie à une réforme des programmes de maternelles. Cette note est toutefois particulièrement inquiétante.
Les membres du CSP sont nommés par le ministre Blanquer, et l’institution ne présente aucune garantie d’indépendance. Il ne s’agit pour le ministre que de donner un vernis scientifique à ses conceptions libérales et rétrogrades en matière de pédagogie.
Cette note du CSP est un pas de plus vers des apprentissages ciblant de supposés fondamentaux à travers des évaluations comme base d’un système éducatif. Il s’agit de s’inscrire à toute force dans le cadre des comparaisons internationales au détriment de l’identité de l’école maternelle défendue par l’ensemble de la communauté éducative.
Pour SUD éducation, cette note du CSP marque l’intention du ministère de réduire la réussite des élèves aux évaluations standardisées de CP.
SUD éducation s’oppose tout particulièrement aux modalités d’évaluations décrites dans la note : il faut des évaluations formatives plutôt que sommatives, une évaluation dans un cadre pédagogique ne donnant pas lieu à un quelconque « fichage » de l’élève, un temps de réflexion collective pour traiter de l’évaluation dans nos obligations de service.
communiqué publié le 4 janvier 2021
La reprise de l’épidémie, aujourd’hui manifeste, n’a conduit à aucun changement de la part du ministère de l’Éducation nationale en cette rentrée de janvier. Le ministre Blanquer continue dans sa stratégie de l’autruche, en affirmant contre tout bon sens que le protocole sanitaire en vigueur dans les écoles et établissements depuis le 2 novembre est suffisant pour éviter que ceux-ci ne deviennent des foyers de contamination. Pourtant, le risque est réel [...]
Enfin, dans l’incapacité d’apporter une réponse claire et pérenne aux inquiétudes des élèves et personnels concernant les examens, le ministère a publié le 26 décembre une ordonnance permettant de modifier les modalités de passation des examens 15 jours avant les épreuves. Le remède est pire que le mal, et plongera les élèves et les personnels dans une situation de stress inacceptable. Les difficultés éprouvées par les personnels et les élèves lors des rentrées précédentes se renouvellent : absence de nouveaux masques, obligation d’aérer les salles alors que les températures sont de plus en plus basses...
Pour SUD éducation, l’objectif est clair : maintenir ouverts le plus longtemps possible les écoles et établissements, tant la faillite de l’enseignement à distance a été manifeste au printemps. Mais pour cela, il faut prendre immédiatement des mesures permettant le respect des gestes barrières et la distanciation physique. Ces mesures, SUD éducation les revendique depuis le printemps : il s’agit de mettre en œuvre un plan d’urgence pour l’éducation, afin de faire face à l’épidémie et de compenser les inégalités scolaires qui se sont accrues pendant le confinement. Il s’agit tout d’abord de baisser les effectifs, par le recrutement de postes à hauteur des besoins. Celui-ci peut se faire dès à présent, par le biais du recrutement des listes complémentaires, de l’admission des admissibles aux concours internes, de la titularisation à temps plein des contractuel-le-s et de l’ouverture de concours supplémentaires dans les départements où cela s’avérera le plus indispensables. Chacune de ces mesures a déjà été mise en œuvre par le passé, et relève donc d’un choix politique que le gouvernement se refuse aujourd’hui à faire. L’accueil de tou-te-s les élèves nécessitera également des ouvertures de locaux, par le biais de constructions ou de réquisitions.
SUD éducation dénonce l’inaction du ministère, revendique un plan d’urgence pour l’éducation, et appelle les personnels à mettre en débat les modalités d’action pour obtenir satisfaction sur les revendications, en s’appuyant en particulier sur l’appel intersyndical à la grève du 26 janvier.
Ce communiqué a été publié le 22/12/2020
Lundi 21 décembre, le Conseil Constitutionnel a validé la Loi de Programmation de le Recherche (LPR), tant contestée et décriée par l'ensemble de la communauté universitaire. Depuis un an maintenant, le gouvernement s'est acharné à faire passer en force cette loi, dans une année marquée par [...]
Le Conseil Constitutionnel aura toutefois censuré 2 dispositions, dont l'amendement introduit par la droite au Sénat qui prévoyait un délit d'entrave dans les universités passible d’un an d’emprisonnement et de 7500 € d’amende (3 ans d’emprisonnement et 45000€ d’amende si c’était en réunion). Cette mesure liberticide qui visait à criminaliser les mouvements étudiants et de personnels sur les campus, vieille revendication de la droite, a été considérée comme un « cavalier législatif », sans lien avec le texte initial. On peut se satisfaire de ce rejet à l'heure actuelle, mais le Conseil Constitutionnel n'a pas émis d'avis inconstitutionnel sur cet amendement, qui pourra donc redevenir d'actualité dans d'autres projets de lois : prudence donc. [...]
Dès la rentrée, discutons, tenons des AG, remobilisons les collègues et les étudiant-e-s qui peuvent insuffler un second souffle nécessaire. Nous serons d'ores et déjà dans la rue le 26 janvier avec les collègues de l'Éducation nationale.
Après le suicide de Doona, étudiante trans de Montpellier en septembre, nous apprenons celui d’Avril ce mercredi, lycéenne trans de 17 ans, élève au lycée Fénelon à Lille. Alors qu’elle aurait été exclue de l'établissement au début du mois car elle portait une jupe, elle avait vécu une vague de soutien de la part d’élèves de la ville. Une enquête devra faire la lumière sur les circonstances de son exclusion et sur la responsabilité d’acteurs et actrices de la communauté éducative dans ce drame.
A cette heure, nous tenons à présenter nos condoléances à tou.te.s les proches d’Avril et appelons à rejoindre le rassemblement prévu ce jour à 12h45 devant l’établissement.
Alors que le rapport 2020 d’SOS Homophobie montre que 42% des actes de transphobie visent des femmes trans, il est urgent que le ministère prenne ses responsabilités. Alors qu’elles sont confrontées à la transphobie du corps médical et des institutions y compris scolaires, le silence de monsieur Blanquer et des services de la Dgesco à nos nombreuses sollicitations revêt une cruelle résonance.
Il est urgent de prendre en compte la [ lire la suite avec le lien ]
communiqué publié le 16 décembre 2020
SUD éducation a adressé le 15 décembre un courrier au Ministre de l'éducation nationale Jean Michel Blanquer concernant les disparités importantes d'application de la circulaire n°2019-090 du 5 juin 2019 relative au cadre de gestion des AESH d’une académie à l’autre, voir entre deux départements d’une même académie.
Cette circulaire pose un cadre national sans pour autant sortir les accompagnant·e·s des élèves en situation de handicap de la précarité structurelle dans laquelle le ministère les place. Cependant, certaines académies et DSDEN semblent penser que ce cadre ne s’impose pas à elles. Ainsi, subsistent de profondes inégalités entre les...[lire la suite avec le lien]
communiqué publié le 17 décembre 2020
Le ministère a indiqué son projet de répartition des postes entre académies le 16 décembre. Dans le premier degré, le projet prévoit quelques maigres créations de postes dans un certain nombre d’académies.
Toutefois, ces créations sont manifestement insuffisantes pour compenser les dédoublements et baisser les effectifs, et indiquent que le ministère se refuse à augmenter significativement la quotité de décharge pour les directions d’écoles.
Dans le second degré, le ministère prépare directement la suppression de 1800 suppressions de postes. Annonce vouloir compenser ces suppressions de postes par 1847 équivalents temps-plein en heures supplémentaires. Ce tour de passe-passe n’a pour vocation que de réaliser des économies, car les heures supplémentaires permettent au ministère de verser des cotisations bien inférieures. Depuis la rentrée 2018, le ministre aura donc supprimé plus de 5 000 postes dans le second degré, alors que sur la même période plus de 100 000 élèves entraient dans le second degré.
Pour les personnels, ces suppressions de poste vont se traduire par une nouvelle dégradation des conditions de travail. Le ministre cherche à imposer ainsi une augmentation généralisée de leur temps de service. Cela signifie aussi qu’il y aura immanquablement moins d’adultes dans les établissements. Cette baisse du taux d’encadrement conduira à une hausse des effectifs par classe, avec toutes les conséquences négatives qu’elles entraînent pour les élèves. Cela signifie aussi moins d’adulte pour réguler les tensions qui surviennent dans les établissements.
Alors que la situation sanitaire justifie des recrutements massifs, le ministre Blanquer choisit d’accroître encore la pression qui pèse sur les enseignant-e-s. SUD éducation appelle d’ores et déjà les personnels à se réunir en Assemblée générale et en heure d’informations syndicales pour s’opposer à ces suppressions de postes massives.
Communiqué de presse Paris, le 15 décembre 2020
École optionnelle avant les vacances : SUD éducation dénonce la désinvolture du gouvernement !
Aujourd’hui, le Premier ministre annonçait par voie de presse, que les parents sont invité-e-s à garder
au domicile familial les élèves en prévision des fêtes de fin d’année.
Le ministre Blanquer est une nouvelle fois contredit. Il prétendait jusqu’ici, contre l’évidence, que
l’école était le lieu le plus sûr pour éviter les contaminations, alors que les statistiques ministérielles
sont démenties par celles de Santé publique France. Le Premier ministre souhaite que les enfants se
confinent dès le jeudi afin de respecter une période d’incubation de 6 jours. Au lieu d’avoir pris les
mesures nécessaires pour que les élèves puissent continuer à se rendre sur leur lieu d’étude
jusqu’aux congés, par exemple par le recrutement de personnels titulaires pour aider à la désinfection
des locaux et la fourniture de masques à tou-te-s les élèves, le gouvernement préfère, en dehors de
tout cadre légal amoindrir le caractère obligatoire de la scolarisation.
Cette situation risque d’accroître les inégalités sociales entre élèves et entre les familles. Pour profiter
de cette mesure, il faudrait que l’un-e des deux parents demeure au foyer puisqu’il s’agit de procéder
à un confinement anticipant les fêtes. Ce serait alors prioritairement sur les femmes que pèserait ce
fardeau. De même, les élèves de classes populaires, qui ont le plus besoin dans la période que nous
traversons de continuer les apprentissages, se verraient privé-e-s de deux jours de classe juste avant
les congés.
Les personnels quant à eux ont appris la nouvelle par la presse. Certaines académies n’ont toujours
pas pris la peine d’indiquer aux enseignant-e-s que cette nouvelle règle est en vigueur. Alors que dans
un contexte difficile, ils et elles cherchent à exploiter au mieux le temps d’étude des élèves, ils et elles
risquent de voir leurs efforts ba layés par un absentéisme validé par le gouvernement.
SUD éducation, une nouvelle fois, dénonce la désinvolture et l’amateurisme qui président aux
décisions prises par le gouvernement et le ministère en matière de gestion de la crise sanitaire dans l
’Éducation nationale.
Le 20 novembre, trois enseignant-e-s du lycée François Mauriac de Bordeaux, syndiqué-e-s à SUD éducation, recevaient un courrier leur indiquant que la rectrice engageait contre elles et eux une procédure disciplinaire.
La rectrice reproche aux collègues de s’être mobilisé-e-s pour faire barrage à la mise en œuvre de la réforme du bac Blanquer. Après Cahors, Carcassonne, Clermont-Ferrand, Strasbourg, et bien sûr Melle, l’administration cherche à réprimer celles et ceux qui, engagé-e-s dans l’action syndicale, s’opposent à la politique ministérielle.
Aujourd’hui, nos camarades ont reçu un courrier leur indiquant la sanction décidée par la rectrice : suspension de trois jours sans traitement pour l’une, blâme pour les deux autres. La rectrice de Bordeaux a renoncé à réunir des conseils de discipline : les dossiers sont vides, et il s’agit de sanctionner des faits de grève.
Ces sanctions, si faibles soient-elles au regard de l’ambition initiale de la rectrice, sont néanmoins inacceptables.
SUD éducation exige le retrait immédiat des sanctions de nos camarades du lycée François Mauriac de Bordeaux.
SUD éducation exige l’abandon immédiat de toutes les poursuites contre les personnels mobilisés contre les politiques rétrogrades du ministère et du gouvernement. On ne touche pas à nos camarades !
Toutes les informations sur
Ce vendredi 20 novembre, trois enseignant-e-s du lycée François Mauriac de Bordeaux, syndiqué-e-s à SUD éducation, ont reçu une lettre de la rectrice indiquant qu’elle engageait contre elles et eux une procédure disciplinaire.
Quatre collègues de ce lycée, 9 en tout en Gironde, avaient reçu au mois de mars un courrier de menace de la rectrice. 9 mois après leur mobilisation contre la réforme Blanquer du Bac, 7 mois après ce premier écrit, les menaces sont donc mises à exécution.
Ce qui est reproché à nos collègues ? S’être mobilisé-e-s pour faire barrage à la mise en oeuvre de la réforme du bac Blanquer. Depuis l’hiver dernier, les cas de répression se multiplient : Cahors, Carcassone, Clermont-Ferrand, Strasbourg, et bien sûr Melle. Encore une fois, l’administration cherche à réprimer celles et ceux qui, engagé-e-s dans l’action syndicale, s’opposent à la politique ministérielle.
SUD éducation exige l’abandon immédiat des procédures contre nos camarades du lycée François Mauriac de Bordeaux.
SUD éducation exige l’abandon immédiat de toutes les poursuites contre les personnels mobilisés contre les politiques rétrogrades du ministère et du gouvernement. On ne touche pas à nos camarades !
Lire la suite : 3 de Bordeaux : communiqué, motion et courrier-type
Toutes les informations sur le site de la fédération SUD éducation
Panneau syndical : décembre 2020
- Face à la mascarade du "Grenelle": imposons par la grève les augmentations de salaire pour toutes et tous
- Après les 4 de Melle, les 3 de Bordeaux : on ne touche pas à nos camarades !
- Moins de postes au concours de l’enseignement sauf pour le privé
- Adhésion en ligne : sur le site de SUD éducation :
Mobilisons-nous pour nos salaires, pour nos conditions de travail, pour les postes : exigeons la revalorisation et un autre budget pour l’Education !
Tout nous conduit à l’exigence de plus d’éducation pour tous les jeunes dans un contexte où les inégalités continuent à se creuser et où les réformes menées par le ministre les aggravent. Or, le Parlement a adopté un budget qui est loin de traduire l’ambition éducative dont notre pays a besoin. En effet, il ne prend pas la mesure de l’augmentation des effectifs, de la situation sanitaire qui impose particulièrement des mesures pour faire baisser les effectifs d’élèves par classe à court et moyen terme et de l’état de fatigue des personnels, épuisés par des années de dégradation des conditions de travail.
Il faut en urgence engager les